Carrière du père
Edmond Charles Louis Emmanuel
Moréal de Brévans
1863 – avant 1938
Edmond Moréal de Brévans est donc le père de Germaine future Marie Colmont.
Il est né le 24 novembre 1863 à Parthenay (Deux Sèvres) chez son grand-père Etienne François Auguste Charles Amédée Espinasse.
Ses parents sont :
Frédéric Charles Louis Xavier Moréal de Brévans né en 1817, chef de Bataillon du Génie et directeur des fortifications de la ville de Belfort où il habite avec sa femme. (Chapitre suivant)
Louise Gabrielle Espinasse née en 1832 à Parthenay.
En 1883, à l’âge de 20 ans, il est recensé militairement et sa fiche matricule est consultable sur le site des archives du Jura.
Et ironie du sort, alors que son père est militaire de carrière (voir chapitre suivant), Edmond est déclaré « impropre au service actif, propre au service auxiliaire ».
Il passe dans la Réserve en 1889 et est définitivement libéré en 1909.
Carrière professionnelle et médailles :
Elle est détaillée dans son dossier de Chevalier de la Légion d’Honneur en 1900. (Base Léonore)
Après avoir été bachelier puis licencié en Droit, il démarre sa carrière professionnelle sans doute en 1888.
1888 : Il est secrétaire du Commissariat français et membre du jury de l’exposition universelle de Barcelone. Il y habite
1889 : Il devient secrétaire de la Bourse du commerce et le sera encore en 1911.
En 1890, il devient Officier de l’Instruction publique et est aussi noté comme « publiciste ».
En 1899, il devient chevalier du Mérite agricole car membre du jury de diverses expositions internationales et secrétaire de plusieurs congrès internationaux.
La France est choisie pour accueillir l’Exposition Universelle en 1900.
Donc à partir de 1895 et jusqu’en 1900, il est secrétaire particulier de M. Le Directeur général de l’exploitation pour l’exposition universelle de 1900.
Il est délégué aux sections étrangères.
En 1900, il reçoit la Légion d’honneur. Son dossier est consultable sur la base Léonore.
Après 1900, il continue à être secrétaire de la Bourse du Commerce.
En 1903, il devient Croix de Chevalier du Mérite agricole.
En 1911, il est secrétaire administratif du Comité des Expositions à l’étranger.
Son nom apparait dans le bulletin officiel du Ministère des Colonies car il est fait chevalier de l’ordre de Nichan-El-Anouar.
L’ordre du Nichan el Anouar (ordre des Lumières) est un ancien ordre du mérite colonial concernant le Territoire d'Obock, la Côte française des Somalis puis le Territoire français des Afars et des Issas (devenu la République de Djibouti) créé en 1887.
Par les décrets du 10 et 23 mai 1896, le président de la République, Félix Faure, le transforme en un ordre français et désigne la chancellerie de la Légion d'honneur pour l'attribution des brevets. Il pouvait aussi être décerné à des personnes ayant simplement « rendu des services à l’expansion coloniale ».
Le 3 décembre 1963, il est remplacé par l'ordre national du Mérite à partir de 1964.
Source : Wikipédia
Entre le décès de sa femme en 1901 et 1911, impossible de savoir avec précision où il habitait.
Lors du recensement de 1911 à Pontoise, il habite avec ses 2 filles et ses 2 domestiques dans la même maison que la famille Collin-Delavaud.
En 1912, sa fille aînée Marguerite meurt à Pontoise.
En 1916, quand son autre fille Germaine se marie, il occupe toujours le même poste et habite toujours Pontoise.
En 1921, il se remarie à Ota en Corse du Sud avec Hélène Georgette Normand. Il a 58 ans.
Il meurt à Paris (10e) le 1er avril 1930. (Information donnée par une lectrice et ensuite j'ai trouvé l'acte sur le site des archives de Paris)
