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Des nouveautés

 

         Jusqu’à présent, je vous ai présenté l’œuvre de Marie Colmont éditée principalement par les Albums du Père Castor.

         Pour mémoire, la carrière littéraire de Marie Colmont a démarré en 1935 avec la publication de « Rossignol des Neiges » et l’obtention du Prix Jeunesse.

 

         J’ai commencé par des illustrateurs (Nathalie Parain, Béatrice Appia, Alexandre Exter et Fédor Rojankovsky) et vous ai montré « Histoire de Perlette », « Panorama du Fleuve », « Zoh’io et l’oiseau moqueur », « Michka », « Ce que fait le vieux est bien fait » et enfin « Pic et Pic et Colegram »

        

         Puis Marie Colmont a publié une série de contes dans le journal Paris Soir, majoritairement illustrés par Rojan.

 

         Quelques contes écrits par Marie Colmont ont été aussi publiés par Paris Soir mais sans signature de l’illustrateur.

 

         Les archives de la médiathèque de Meuzac (surtout dédiée aux albums du Père Castor) ont révélé que des contes écrits par Marie Colmont n’ont jamais été publiés. Je vais vous les faire découvrir.

 

         Enfin, et c’est une découverte toute récente pour moi, Marie Colmont a écrit régulièrement (tous les 15 jours environ) dans l’hebdomadaire appelé « Vendredi » (numérisé par Gallica)

 

Vendredi est un hebdomadaire français de gauche qui a paru durant les années du Front populaire.

Le journal est fondé par André Chamson, Jean Guéhenno et Andrée Viollis. Le rédacteur en chef en est Louis Martin-Chauffier1.

Vendredi compte parmi ses dessinateurs Jean Effel et Jean Bruller2.

 

Le premier numéro paraît le vendredi 8 novembre 19353 avec notamment les signatures d'André Gide, Jean Cassou, Julien Benda, Jacques Maritain, Jean Giono, André Wurmser4 ou Paul Nizan.

 

Son succès est rapide et son tirage dépasse les 100 000 exemplaires dès le 5e numéro. Il soutient la gauche aux élections du printemps 1936 puis le gouvernement de Léon Blum, même s'il n'approuve pas la politique de non-intervention en Espagne de son gouvernement.

 

Après la démission de Blum, l'enthousiasme est moindre ("On ne défend pas ce qui n'existe plus" écrit Guéhenno dans le numéro du 13 mai 1938), le tirage baisse et les difficultés financières commencent. À la fin de 1938, Vendredi change son nom en Reflets, mais sans succès et le titre disparaît en décembre 1938.

 

Source : Wikipédia

 

Marie Colmont a écrit pour cet hebdomadaire, plus de 30 articles entre décembre 1936 et novembre 1938.

Certains ont trait aux Auberges de Jeunesse dont elle fut une militante.

 

D’autres sont en lien avec la nature qu’elle connaissait très bien et qu’elle aimait particulièrement.

Enfin, elle a défendu avec ardeur le droit aux Congés Payés pour tous et le droit à la nature pour tous aussi.

Il me reste encore 17 contes à vous présenter, 2 illustrateurs.

Je vais y intercaler des articles de Marie Colmont.

 

         Dans le dossier de la médiathèque de Meuzac consacré à Marie Colmont (1J345), on y trouve une courte biographie.

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